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Egypte: cinq ans de prison pour avoir dérobé des fragments de pyramide

Le vol de pyramide ne paie pas. Trois Allemands et six Égyptiens ont été condamnés à cinq ans de prison pour avoir volé des échantillons de pierre et des fragments d'un cartouche provenant de la pyramide de Khéops.

12 nov. 2014, 06:59
Des échantillons de pierre et des fragments de cartouche ont été dérobés sur la pyramide de Khéops, sur le site de Gizeh en Egypte.

Un tribunal égyptien a condamné mardi trois Allemands et six Egyptiens à cinq ans de prison, d'après un responsable judiciaire. Ces derniers ont été reconnus coupables d'avoir volé des échantillons de pierre et des fragments d'un cartouche provenant de la pyramide de Khéops.

Haute de 146 mètres, la pyramide du roi Khéops se dresse à Guizeh, à l'ouest du Caire. Elle est considérée comme l'une des sept merveilles du monde de l'antiquité, construite il y a plus de 4500 ans.

Un tribunal de la province de Guizeh a condamné par contumace les trois Allemands, présentés comme des chercheurs, pour avoir volé dans la pyramide des échantillons de pierre ainsi que des fragments d'un cartouche portant le nom du pharaon Khéops, selon un responsable du tribunal. Ce cartouche avait permis aux archéologues d'identifier le propriétaire du célèbre monument.

Six Egyptiens actuellement détenus, trois employés du ministère des Antiquités, deux gardiens de la pyramide et le directeur d'une agence de voyages, ont été condamnés à cinq ans de prison pour avoir aidé les Allemands dans leur projet, selon le responsable. Le vol avait été annoncé fin 2013 par les autorités, qui ont indiqué en août dernier avoir récupéré les échantillons subtilisés.

Selon l'acte d'accusation, les chercheurs auraient pris ces échantillons pour les analyser et conforter une thèse selon laquelle la pyramide aurait été construite bien avant 2500 av. J.C.

Selon le responsable judiciaire, le tribunal a en outre ordonné l'ouverture d'une enquête pour déterminer le rôle dans cette affaire de Zahi Hawass, patron des Antiquités jusqu'en 2011.

Les avocats de la défense ont en effet affirmé, vidéos à l'appui, que l'incident avait eu lieu alors que M. Hawass était encore en poste, et non en 2013 comme l'indiquent les autorités. "Ces propos sont dénués de tout fondement", a indiqué à l'AFP M. Hawass, insistant sur le fait que cette affaire avait bien eu lieu en 2013.

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