Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Eruption en Nouvelle-Zélande: le volcan est encore trop dangereux pour récupérer les corps

Le volcan qui a tué six personnes en Nouvelle-Zélande est encore très dangereux. Des sismologues ont estimé à 50% le risque d’une autre éruption. Les secouristes ne peuvent pas récupérer les corps des victimes.

11 déc. 2019, 07:13
Des gaz toxiques s’échappent du cratère, et l’éruption a recouvert l’île d’une épaisse couche de cendres.

La police néo-zélandaise a expliqué mercredi qu’envoyer des secouristes récupérer les corps des personnes tuées par l’éruption du volcan de White Island serait «de la folie». L’île est encore dangereuse.

L’éruption de lundi a fait six morts sur cette île très touristique au large de l’île du Nord. Les corps de huit autres personnes, portées disparues, se trouvent encore sur place, selon les autorités. Quelque 47 excursionnistes au total étaient sur l’île au moment de l’éruption.

A lire aussi : Eruption d’un volcan en Nouvelle-Zélande: cinq morts et huit personnes disparues présumées décédées

«Ce serait de la folie pour nous d’envoyer des hommes et des femmes à White Island» alors que les conditions de sécurité pour les secouristes n’y sont pas réunies, a expliqué le ministre de la police Stuart Nas, sur Radio New Zealand. «Nous avons la responsabilité, envers les membres de la police néo-zélandaise, de veiller à ce que toute situation dans laquelle nous les plaçons n’est pas dangereuse».

Des sismologues ont estimé à 50% le risque d’une autre éruption sur l’île, à plus de tiers immergée, et située à 50 kilomètres de la côte, a prévenu Stuart Nash. Des gaz toxiques s’échappent également du cratère, et l’éruption a recouvert l’île d’une épaisse couche de cendres accompagnées d’acide.

 

 

Evaluation continue

La météo venteuse, et qui doit encore se détériorer jeudi, a par ailleurs empêché le déploiement de drones destinés à mesurer les niveaux de gaz toxiques dans l’atmosphère.

«Nous évaluons tous les critères, toutes les deux ou trois heures, pour voir si nous pouvons y aller», a expliqué à la presse un porte-parole de la police, Bruce Bird, alors que l’impatience monte pour lancer les opérations de récupération des corps.

 

 

Outre des guides néo-zélandais, des touristes venus d’Australie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de Chine et de Malaisie figurent parmi les personnes piégées par l’éruption. «Il reste encore des personnes très très grièvement blessées à l’hôpital», a déclaré M. Nash, en précisant qu’au moins 26 survivants étaient soignés pour de graves brûlures.

White Island se situe à une cinquantaine de kilomètres des côtes de la baie de l’Abondance (Bay of Plenty). Le volcan est le plus actif de l’archipel néo-zélandais, selon l’agence gouvernementale GeoNet. Environ 10’000 touristes s’y rendent chaque année, malgré les fréquentes éruptions au cours des 50 dernières années, dont la plus récente remontait à 2016.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias