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Etat islamique: la Turquie met ses bases à la disposition de la coalition

Susan Rice, la conseillère à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a annoncé dimanche que la Turquie allait mettre à la disposition de la coalition certaines des ses bases militaires. Mme Rice en a profité pour réaffirmer qu'aucune intervention terrestre contre l'EI n'était à l'ordre du jour.

13 oct. 2014, 07:17
La participation américaine au conflit contre l'EI se fera uniquement du ciel, selon Susan Rice.

Ankara a accepté que la coalition utilise des bases militaires en Turquie pour contrer l'Etat islamique, a déclaré dimanche la conseillère à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Susan Rice. Elle a réaffirmé qu'il n'était pas question d'engager des troupes américaines au sol.

Mme Rice a ajouté sur sur la NBC que la Turquie avait également accepté que des installations militaires sur son sol servent à la formation de rebelles syriens modérés.

"Nous ferons notre part depuis le ciel et dans bien d'autres domaines comme le renforcement des capacités des Irakiens et de l'opposition modérée syrienne. Mais nous ne nous retrouverons pas dans une guerre terrestre en Irak", a-t-elle précisé.

Le général Martin Dempsey, chef de l'état-major interarmes des forces armées américaines, a, quant à lui, laissé entendre que les Etats-Unis auraient certainement à jouer un rôle plus important au sol aux côtés des troupes irakiennes. Elles pourraient notamment accentuer leurs missions de conseil et d'assistance aux forces irakiennes.

Bataille de Mossoul

"Mossoul sera sans doute dans un avenir plus ou moins proche la bataille décisive de la campagne terrestre", a-t-il dit sur ABC en évoquant la principale ville du nord de l'Irak que les jihadistes ont prise au début juin.

"Mon point de vue, c'est qu'à ce moment-là, du fait de la complexité de cette bataille, il faudra un niveau différent de conseil et d'assistance", a-t-il ajouté. Le général avait déjà évoqué le mois dernier au Congrès la possibilité d'une présence militaire américaine au sol.

La semaine dernière, les forces américaines ont franchi un cap en utilisant pour la première fois des hélicoptères d'attaque Apache en appui aux forces irakiennes dans la province d'Anbar, à l'ouest de Bagdad.

En Grande-Bretagne, des centaines de personnes ont participé à une cérémonie à Manchester en mémoire d'Alan Henning, l'otage britannique décapité par l'EI. Ce chauffeur de taxi âgé de 47 ans s'était rendu en Syrie pour aider des collègues musulmans à livrer de l'aide humanitaire. Il avait été enlevé peu après avoir passé la frontière syrienne.


 
 

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