Yan Guan Suter est arrivée à Londres début octobre, deux semaines après le début des cours. La jeune Zurichoise de 24 ans devait entamer un master en communication et journalisme à la London School of Economics, mais elle n’a pas reçu son visa à temps. «Il y avait tellement de paperasse à remplir et les gens en charge d’examiner ma demande étaient eux-mêmes un peu perdus car le processus est neuf, raconte-t-elle. J’ai trouvé tout cela chaotique et stressant.»
A son arrivée, faute d’avoir pu trouver un logement, elle a passé un mois à dormir sur le canapé d’une amie. En sus des 1450 francs déboursés pour le visa, elle doit s’acquitter de frais d’écolage de 24 456 livres (30 350 francs) par an.
En Ecosse, les étudiants européens pouvaient y étudier gratuitement avant le Brexit.
Vivienne Stern, directrice de Universities UK International
Rien de tout cela ne...