Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Keiko Fujimori prend sa part de l’héritage familial, verdict dimanche

07 avr. 2016, 23:53
/ Màj. le 08 avr. 2016 à 00:01
epa05247089 Keiko Fujimori (C), the Peruvian presidential candidate for the Popular Force Party, greets supporters during a rally in Iquitos, Peru, 06 April 2016. Peru will hold the presidential elections on 10 April 2016.  EPA/CESAR VON BANCELS PERU ELECTIONS

La journée marathon commence à La Rinconada, l’une des villes les plus hautes du monde, à 5000 mètres d’altitude. Dimanche, 9 heures du matin, les habitants se frottent les yeux. L’estrade en bois, face à l’étincelante neige éternelle de la cordillère des Andes, est prête. Dans cette ville minière aux préfabriqués construits par des miséreux venus y chercher de l’or, depuis Alberto Fujimori, on n’avait pas vu de candidat à l’élection présidentielle.

Casque de mineur vissé sur la tête, confettis dans les cheveux et serpentins autour du cou, Keiko promet la construction de routes, de trottoirs, d’hôpitaux. Devant ces oubliés du Pérou, le discours fait mouche. Ils applaudissent et agitent les drapeaux orange de Force populaire, le parti fondé par Keiko Fujimori en 2010.

Quelques heures plus tard, direction Sandia, un village indien à majorité aymara à cinq heures de route de l’aéroport le plus proche. La China («la Chinoise»...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias