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Kevin Costner gagne en justice face à un sculpteur de bisons

Il avait commandé 17 sculptures de bisons à une artiste pour un complexe de luxe. Kevin Costner, attaqué, gagne en justice.

12 mai 2012, 08:40
kevin_costner

Le comédien Kevin Costner l'a emporté devant la justice américaine face à une artiste à laquelle il avait commandé 17 sculptures de bisons et de guerriers géants. Il devait utiliser ces oeuvres pour un complexe de luxe qu'il voulait construire sur le thème de son film "Danse avec les loups".

La Cour suprême du Dakota du Sud, Etat du nord des Etats-Unis, a donné raison à l'acteur dans la bataille judiciaire que lui avait intenté Peggy Detmers, a-t-on appris vendredi dans un document judiciaire.

Au début des années 1990, Kevin Costner avait le projet de construire un complexe de luxe baptisé "the Dunbar" sur ses terres du Dakota du Sud, Etat où il avait tourné son film à grand spectacle en 1990. Il avait commandé à Peggy Detmers 17 sculptures de bronze représentant des bisons et des guerriers indiens.

Mais son projet n'a jamais vu le jour et les sculptures ont été érigées sur un autre site appelé "Tatanka", également sur une propriété de l'acteur, où un musée, un magasin de souvenirs, un café et des sentiers de randonnée ont été conçus.

L'artiste, qui a été payée 310'000 dollars (288'000 francs) au total pour les sculptures, a porté plainte en 2008. Elle soutenait ne pas avoir donné son accord pour la nouvelle implantation de ses oeuvres qui la prive des droits qu'elle aurait perçus en cas de reproduction des sculptures en miniature pour la vente aux touristes.

Contrat "sans équivoque"

Elle réclamait que les sculptures géantes soient revendues, lui permettant, en vertu du contrat avec le comédien, de retirer 50% de la vente, selon ce document. Mais la Cour suprême de l'Etat l'a déboutée de son ultime recours, estimant que "les termes du contrat" entre les deux parties étaient "sans équivoque".

En vertu du contrat, la vente des sculptures ne devait intervenir que "si The Dunbar n'était pas construit ou si les sculptures n'étaient pas d'un commun accord exposées ailleurs". La Cour a estimé que l'artiste avait donné son accord à Costner pour cette nouvelle implantation et jugé que le terme "ailleurs" s'appliquait à Tatanka, selon le document de la justice.

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