Plusieurs jours seront nécessaires avant de pouvoir lever l'épais mystère qui nimbe les causes du catastrophe de l'Airbus A 320 de la compagnie Germanwings qui s'est soldée hier dans les Alpes-de-Hautes-Provence par un bilan 150 morts. L'un des plus meurtriers qu'ait jamais connu la France depuis le crash du Concorde d'Air France qui avait fait 113 morts le 25 juillet 2000 peu après son décollage de Roissy-Charles de Gaulle. Les clefs de l'énigme se trouvent à plus de 2000 mètres d'altitude, dans une partie pelée et inaccessible par voies pédestres du massif de l'Estrop, qui culmine à près de 3000 mètres.
L'Allemagne en deuil
Un voile sombre a recouvert l'Allemagne hier, à l'annonce de la catastrophe aérienne, dans laquelle au moins 67 Allemands ont péri dans les contreforts des Alpes. Toute de noir vêtue, Angela Merkel n'a communiqué que trois heures après l'annonce de la pire catastrophe depuis son entrée...