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L'horreur du terrorisme revécue

Onze ans et demi après le 11 septembre, le drame de Boston, qui a fait trois morts et près de 170 blessés, lance un nouveau défi au président Obama.

17 avr. 2013, 00:01
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Depuis douze ans, l'Amérique était sur ses gardes. Meurtrie par les attaques du 11 septembre, une blessure jamais refermée, elle avait perdu son insouciance et s'était résignée aux contrôles systématiques dans les aéroports, aux fouilles corporelles intrusives, aux appels à la vigilance dans le métro et à l'émergence d'un énorme appareil de sécurité intérieure destiné à traquer d'éventuels poseurs de bombes. Elle se savait vulnérable.

Régulièrement, le FBI annonçait avoir déjoué un complot. A chaque fois, l'émotion revenait, le pouvoir félicitait les agences de sécurité pour leur travail, mais affirmait que le pays restait à la merci d'un nouveau drame terroriste.

Cette prédiction - cette peur que l'ancien sénateur Joe Lieberman confie avoir gardée chevillée au corps depuis le 11 septembre - s'est finalement réalisée lundi, quand deux bombes ont transformé brusquement le marathon de Boston en scène de guerre, faisant trois morts - dont un enfant de 8 ans...

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