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L'opposition tunisienne pousse Ennahda à ouvrir le dialogue

Le pouvoir islamiste accepte la suspension des travaux de l'Assemblée.

08 août 2013, 00:01
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L'impression qu'elles venaient de remporter un match! Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, mardi soir, sous les fenêtres de l'Assemblée nationale constituante (ANC), à Tunis, pour, six mois après l'assassinat de Chokri Belaïd et douze jours après celui de Mohammed Brahmi, demander la dissolution de cette même Assemblée et la chute du gouvernement.

Si ces deux requêtes semblent encore loin d'aboutir, l'ambiance aurait pu laisser penser que citoyens, militants de la société civile ou de l'opposition réunis mardi soir avaient gagné. Des chants, plutôt enjoués d'ailleurs, étaient adressés au leader du mouvement Ennahda, Rached Ghannouchi, ou à ses députés - "Aïe aïe aïe, l'Assemblée est dissoute, rentre chez toi et prends un chocotom" (réd: gâteau offert par le parti islamiste lors d'un rassemblement de soutien).

Sous une chaleur accablante, sur les artères menant au carrefour du Bardo, où la foule doit piétiner une heure pour faire cent...

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