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L'UE veut être plus sévère contre les faux-monnayeurs

La Commission européenne a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre la contrefaçon d'euros. Elle a proposé mardi un minimum de six mois de prison pour les délits graves.

05 févr. 2013, 17:27
Un visiteur participe a une des activites "Les vrais faux billets" dans le cadre des Mysteres de l'UNIL lors des journees portes ouvertes de l'universite ce samedi 28 mai 2011 sur le campus de Dorigny a Lausanne. Les chercheurs de l'UNIL presentent un eventail d'animations permettant de visiter l'economie sous toutes ses formes, du troc au faux billet en passant par la cooperation chez les fourmis ou la competition sur les places financieres. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La Commission européenne a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre la contrefaçon d'euros. Elle a proposé mardi un minimum de six mois de prison pour les délits graves ainsi que des moyens pour retirer plus rapidement les faux de la circulation.

"Nous devons nous assurer que le crime ne paie pas", a déclaré Algirdas Semeta, commissaire européen chargé de la lutte contre les fraudes. "Une approche mieux harmonisée des sanctions et une meilleure coopération transfrontalière vont nous aider à porter un coup sérieux à la contrefaçon des devises", a-t-il indiqué dans un communiqué.
 
Ces mesures, qui doivent encore être approuvées par les pays membres de l'Union européenne, imposeraient des peines communes en cas de production et de distribution de fausses devises.
 
Les peines varient actuellement selon les pays d'Union européenne. Par exemple, ni la Bulgarie, ni l'Autriche n'ont de sanction minimum pour les personnes distribuant de faux billets ou pièces. En Lituanie ou en Irlande, les personnes accusées de contrefaçon peuvent s'en tirer avec une simple amende.
 
Les billets de 20 et 50 euros sont les plus contrefaits, selon la Banque centrale européenne (BCE). Ils représentent quatre cinquièmes des 280'000 faux billets retirés de la circulation dans la seconde moitié de l'année dernière.
 
Ces sanctions viendraient en complément de nouvelles mesures de sécurité comme les filigranes du billet de cinq euros mis en circulation par la BCE le mois dernier. Il y a actuellement 913 milliards d'euros en billets en circulation dans le monde, et 16 milliards d'euros en pièces.
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