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La Tunisie plongée dans l'incertitude

Le parti du président Marzouki menace de quitter le gouvernement.

11 févr. 2013, 00:01
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La Tunisie était plongée dans l'incertitude hier, avec un premier ministre en conflit avec son parti islamiste et la formation du président laïc Moncef Marzouki menaçant de quitter la coalition gouvernementale. Dans la rue, les heurts qui ont suivi l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd ont quasiment cessé.

Seule exception: des échauffourées nocturnes qui se sont produites à Gafsa et Sidi Bouzid (centre) et à Kebili (sud). Un policier a été tué et 59 autres ont été blessés, selon un bilan officiel. L'armée était toujours déployée et les forces de l'ordre restaient sur le qui-vive.

La classe politique et la rue attendent le résultat du coup de poker de Hamadi Jebali, numéro 2 d'Ennahda. Le premier ministre a pris de court son parti et ses alliés laïcs de centre-gauche samedi en annonçant préparer la création d'un gouvernement de technocrates. Il veut ainsi éviter au pays "le chaos" après l'assassinat de Chokri...

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