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Le blues de l’armée chinoise

Les soldats démobilisés de l’Armée populaire de libération ont manifesté leur colère en plein cœur de Pékin. Sans contact avec les journalistes étrangers.

18 oct. 2016, 00:18
In this photo released by China's Xinhua News Agency, soldiers of Chinese navy special force carry out an anti pirate drill on the deck of DDG-171 Haikou destroyer in Sanya, capital of South China's Hainan Province Thursday, Dec. 25, 2008. On Friday, warships armed with special forces, missiles and helicopters will sail for anti-piracy duty off Somalia, the first time the communist nation has sent ships on a mission that could involve fighting so far beyond its territorial waters. (AP Photo/Xinhua, Zha Chunming) === PHOTO RELEASED BY CHINA'S XINHUA NEWS AGENCY ===  CHINA PIRATERIE

L’événement est suffisamment rare pour être signalé: bravant l’implacable surveillance policière, plusieurs centaines d’anciens militaires en treillis ont manifesté, la semaine passée, une bonne partie de la journée devant un bâtiment du ministère de la Défense, en plein cœur de Pékin. Démobilisés par la première armée du monde, ils demandent que l’Etat les aide comme promis à retrouver un emploi et leur accorde des prestations sociales suffisantes, beaucoup se disant dans une situation précaire. «Nos droits à être transférés d’un poste militaire à un travail civil ont été violés», proclamait une banderole, tandis que les protestataires chantaient des slogans.

D’autres manifestations ont lieu chaque année, mais elles sont peu fréquentes dans la capitale et généralement vite dispersées. Craignant que les protestations de ces vétérans, souvent âgés d’une cinquantaine d’années, ne trouvent un écho favorable dans l’opinion publique, les forces de l’ordre ont empêché tout contact avec les journalistes étrangers, et...

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