Adopté après cinq jours de débats, il prévoit 17,1 milliards d'euros d'emprunts nets, ce qui représente onze milliards de moins qu'en 2012, et table sur 302 milliards de dépenses publiques, soit dix milliards de moins que cette année.
La coalition de centre-droit emmenée par la chancelière Angela Merkel parviendra donc pratiquement à l'équilibre budgétaire trois ans plus tôt que ne l'impose la loi, puisque le plafond du déficit est fixé à 0,35% du produit intérieur brut. Elle le doit à une forte croissance, à la baisse du chômage et à la hausse des recettes fiscales.
Sociaux-démocrates (SPD) et Verts, qui ont voté contre le texte, accusent le gouvernement de ne pas mettre à profit cette hausse des recettes pour réduire la dette et de minimiser le risque d'une nouvelle aggravation de la crise qui fait rage depuis trois ans dans la zone euro.
Peer Steinbrück, chef de file du SPD qui briguera en septembre la succession d'Angela Merkel à la chancellerie, réclamait un report du vote pour avoir une meilleur visibilité concernant l'aide allouée à la Grèce.