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Le nouveau train de rigueur adopté en Grèce réjouit Berlin

Le ministre allemand des affaires étrangères Guido Westerwelle a salué jeudi l'adoption par la Grèce de son nouveau train de rigueur.

08 nov. 2012, 14:51
The Greek flag flies over Athens Academy in Athens on Tuesday June 5, 2012. Greece is in a fifth year of recession, with poverty and unemployment rapidly rising amid protracted harsh cutbacks implemented to secure vital international bailout loans. But political uncertainty ahead of new elections on June 17 has intensified fears that the country could be forced to abandon the euro and revert to a devalued version of its old drachma currency. (AP Photo/Dimitri Messinis)

L'adoption mercredi soir par le Parlement grec d'un nouveau plan d'économies de 18,1 milliards d'euros (17 milliards de francs) d'ici 2016 "est une reconnaissance importante de la politique nécessaire de consolidation et de réformes", a souligné le chef de la diplomatie allemande dans un court communiqué.

"Nous avons un grand respect pour les efforts que de nombreuses personnes en Grèce entreprennent pour sortir de la crise", a ajouté Guido Westerwelle, ministre allemand des affaires étrangères.
 
Rebondissant aussi sur le dossier grec, M. Schäuble, ne voit pas d'accord sur une nouvelle aide internationale apportée à la Grèce avant plusieurs semaines, malgré le vote de mercredi.
 
"Je ne vois pas pour le moment que les décisions soient prises" sur un accord définitif entre les créanciers d'Athènes (UE, FMI et BCE) et la Grèce sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide, a expliqué le ministre allemand des Finances en conférence économique à Hambourg. Pas "dans les semaines qui viennent", a-t-il précisé.
 
La Commission européenne a, elle, "salué" l'adoption par le parlement grec de son plan d'économies, tout en soulignant que d'autres étapes étaient attendues en vue d'un accord avec ses créanciers, à commencer par le vote de dimanche sur le budget.
 
La loi prévoyant ces économies a été votée mercredi soir à Athènes par 153 des 299 députés présents, sur un total de 300, au prix de dissidences au sein de l'alliance gouvernementale unissant la droite aux socialistes et au petit parti de gauche modérée Dimar.
 
Départs en chaîne
 
En Grèce même, un député a démissionné jeudi du parti socialiste, le Pasok, fragilisant encore davantage la majorité parlementaire de la coalition au pouvoir après l'expulsion de sept autres députés opposés à la cure d'austérité. Mimis Androulakis, qui rejoint les élus indépendants et qui a voté en faveur du plan d'austérité, a prévenu qu'il voterait dimanche contre le budget d'austérité 2013.
 
Tôt jeudi, le chef de file du Pasok, Evangelos Venizelos, a exclu du groupe parlementaire six députés opposés au même plan d'austérité et à la réforme en cours du code du travail. Enfin, le principal parti de la coalition, Nouvelle Démocratie a de son côté exclu un député qui avait menacé de voter contre le texte.
 
Les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir lundi pour examiner le cas grec et décider de débloquer une tranche vitale de prêts de 31,2 milliards d'euros gelée depuis juin, sans laquelle le pays risque la cessation de paiement à fin novembre.
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