CRISE DU GOLFE
Tandis que la communauté internationale appelle à la prudence, l’Arabie saoudite continue de durcir le ton face au Qatar.
Le divorce est consommé: l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Egypte et le Bahreïn ont tous rappelé, lundi, leurs ambassadeurs et invité ceux du Qatar à quitter leur sol sous 48 heures. A la rupture des relations diplomatiques s’est ajoutée, dans la journée, la fermeture de la frontière entre l’Arabie saoudite et le Qatar – seul accès par la terre à ce petit Etat du Golfe – et, hier, l’interdiction aux avions qataris de survoler l’Arabie saoudite et à ses navires de pénétrer dans les ports saoudiens et émiratis.
Antoine Basbous, politologue, directeur de l’Observatoire des pays arabes, à Paris, et spécialiste du monde arabe, jette un éclairage sur la crise.
Est-ce que ces pays du Golfe ont les moyens d’isoler le Qatar?
Oui, parce que le Qatar...