Les combattants rebelles d’Alep-Est ont fini par plier. Après quatre semaines de combats, soumis aux pilonnages de l’artillerie et à des bombardements intensifs de l’aviation russe, les insurgés avaient perdu tout espoir de résister militairement plus longtemps à l’offensive des forces loyalistes. Ils ont accepté, hier, d’évacuer les derniers quartiers qu’ils contrôlaient encore, en échange d’un sauf-conduit.
L’accord, annoncé hier soir, a été conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, soutiens respectifs du régime de Bachar al-Assad et de la rébellion. Selon un porte-parole du groupe rebelle, Nour al-dine al-Zinki, le cessez-le-feu devait entrer en vigueur dès hier soir, et les premières évacuations commencer pendant la nuit. Les civils et les blessés devaient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Ils pourront ensuite choisir d’aller dans les parties de la province d’Alep encore aux mains de...