«Personne ne devrait bloquer le chemin vertueux que nous avons entamé», a déclaré Enrico Letta dans son premier grand discours depuis la confirmation de la condamnation de Silvio Berlusconi à quatre ans de prison, réduits à un an, pour fraude fiscale.
«Une sortie de crise est à notre portée», a déclaré Enrico Letta, pour qui «les Italiens puniront quiconque place ses intérêts personnels avant le bien commun, qui est de sortir de la crise».
M. Letta, du Parti démocrate, est lui soutenu par le Peuple de la liberté (PDL) de M. Berlusconi mais les deux formations sont souvent en désaccord depuis la constitution du gouvernement il y a quatre mois.
La commission sénatoriale chargée de se prononcer sur l'exclusion de Silvio Berlusconi du Sénat en raison de sa condamnation par la justice ne devrait elle pas prendre de décision avant septembre. La chambre haute se prononcera ensuite par un vote en séance plénière.