C’est un cri d’alarme. Celui d’un homme qui, durant plus de quatre ans, a vu les aspirations démocratiques de son peuple se fracasser, les unes après les autres, contre le mur de la répression du régime, puis de l’essor de l’État islamique. Une descente aux enfers aujourd’hui exacerbée par l’intervention russe pro-Assad, et qui trouve en la ville d’Alep, au nord-ouest de la Syrie, la plus tragique des illustrations. «Le secteur sud de la province d’Alep est sans cesse pilonné. Une pluie de frappes ininterrompues, 24 heures sur 24! Le ciel est encombré d’avions de combats, d’hélicoptères qui volent à très faible altitude. Impossible de savoir qui, des Russes ou des Syriens, nous tirent dessus. Les gens ont peur, terriblement peur», raconte, par téléphone, le docteur Zaïdoun al-Zoabi. Cet humanitaire de la première heure, directeur de l’Union des organisations de secours médicales syriennes (UOSSM), a contourné, mardi, les bombardements,...
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Lourdement bombardée, Alep se vide
Ils seraient des dizaines de milliers à fuir le nord syrien depuis l’offensive conjointe de l’armée d’Assad et de la Russie.
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