«J’ai cette force en moi, cette volonté de servir mon pays, c’est au-delà des mots, c’est une conviction totale, je veux tout donner pour la France!» Hier soir, à Évry, en Essonne, là où il a été élu maire pour la première fois en 2001, Manuel Valls s’est déclaré «candidat à la présidence de la République», donnant cependant rendez-vous aux électeurs de gauche en «janvier», c’est-à-dire à l’occasion de la primaire. Le premier ministre souhaite agir «en pleine liberté» pour «proposer un chemin» aux Français. «En accord total avec le président de la République», il a indiqué son intention de quitter sa fonction de premier ministre. Une démission effective ce matin.
Tendu sans avoir le souffle qu’il est capable d’offrir dans ses meilleures interventions, un peu long, Manuel Valls a tenté de convaincre sur ce qui lui sera peut-être le plus difficile ces prochaines semaines: souder la gauche autour de...