Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Mostar illustre la panne du pays

Peur diffuse, consommation d'antidépresseurs et vide institutionnel: la ville de Mostar, toujours divisée, est dans l'impasse.

23 nov. 2012, 00:01
data_art_6592071.jpg

Le soleil d'octobre colore d'orange cette vieille ville d'exception, classée au patrimoine universel de l'Unesco. Les cafés surplombant la Neretva, dans le quartier du Vieux-Pont s'apprêtent déjà à fermer. La fin de la saison touristique approche, même si l'on croise encore, dans les vieilles ruelles de pierre, des groupes organisés, parlant italien, espagnol, ou anglais. Ces touristes ne s'attardent guère dans la ville, ils n'y passent, en général, que la journée, et ne dorment pas dans cette ville qui, 17 ans après la fin de la guerre, n'est toujours pas une ville comme les autres.

Football et nationalisme

17 ans: c'est précisément l'âge de ces étudiants de deuxième année du gymnase, qui décrivent leur quotidien, avant le début de leur cours de philosophie. C'est le mot "peur" qui revient le plus souvent. Peur, par exemple, des incidents, provoqués par des supporters de football à l'occasion des rencontres entre équipes bosniaques...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias