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«Nee» à l’Ukraine, non à l’Europe

A 75 jours du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, les Néerlandais rejettent l’accord d’association entre l’Union et l’Ukraine. Bruxelles s’angoisse et Jean-Claude Juncker est «triste».

07 avr. 2016, 23:53
/ Màj. le 08 avr. 2016 à 00:01
Dutch Prime Minister Mark Rutte casts his vote in a non-binding referendum on the EU-Ukraine association agreement in The Hague, Netherlands, Wednesday, April 6, 2016. The vote is seen by opponents of the 28-nation EU bloc as an opportunity to express their anger at what they consider unwanted expansionism and a lack of democratic rights for EU citizens, three months before British citizens decide in their own referendum whether to leave the EU altogether. (AP Photo/Peter Dejong) Netherlands EU Ukraine Referendum

Tanguy Verhoosel

Pour l’Union européenne, c’est une tuile de plus. Pour les eurosceptiques de tout poil, en revanche, c’est du pain bénit, alors que se profile à l’horizon le référendum britannique du 23 juin sur le Brexit. C’est un vote de défiance à l’égard de l’Europe tout entière que les Néerlandais ont émis, hier, en se prononçant, lors d’une consultation populaire, contre la ratification par leur pays de l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine.

Soixante-quatre pour cent des électeurs néerlandais qui se sont rendus aux urnes (pour une participation de 32%) se sont exprimés contre cet accord.

Les conséquences pratiques de leur choix, aiguillonné par tout ce que le royaume compte d’eurosceptiques, de populistes et d’extrémistes, dont le Parti de la liberté de l’islamophobe Geert Wilders, sont incertaines. Le résultat de la consultation populaire n’est pas juridiquement contraignant, en effet. Tout au plus imposera-t-il au Parlement néerlandais de rouvrir un...

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