Tenter de négocier leur retour après des mois passés dans les rangs de l'État islamique... Plusieurs jeunes Français ont pris contact avec un avocat ou leur famille avec cette idée en tête. Leurs messages varient mais posent tous ces questions: "Si je rentre, que va-t-il m'arriver? Puis-je éviter la prison? Que devrais-je faire en échange?" Et affirment qu'ils se sont fourvoyés en se rendant en Syrie.
"Je n'ai pratiquement rien fait à part distribuer des vêtements et de la nourriture. J'ai aussi aidé à nettoyer quelques armes et à transporter les corps de combattants morts dans les affrontements. L'hiver arrive, ici. Ça commence à être très dur" , dit en substance un candidat au retour, basé à Alep.
Parfois, les mots sont d'une naïveté ou d'une inconscience confondantes: "J'en ai ras le bol. Mon iPod ne fonctionne plus ici. Il faut que je rentre!" Le choc de la modernité connectée...