Didier Burkhalter, en prenant la présidence de l'OSCE, n'imaginait certainement pas la trame qui se construisait petit à petit en Ukraine. Un scénario qui a finalement beaucoup occupé celui qui, hasard du calendrier, est aussi président de la Confédération. Au four et au moulin. 2014 n'aura en rien été une année pépère pour le conseiller fédéral.
Au four pour l'Ukraine. Tout le monde sait que le Neuchâtelois ne prise guère la lumière des projecteurs. Personne ne l'imagine en Villepin haranguant les Nations unies pour éviter l'invasion de l'Irak. C'est tant mieux. Le travail diplomatique se fait dans l'ombre.
Les critiques disent que la voix de Dider Burkhalter ne porte pas. Tandis que Russes, Américains et Européens s'époumonent sur la scène internationale. Ils ont tort. Sans l'intervention de l'OSCE, aussi discrète puisse-t-elle paraître, le conflit ukrainien prendrait une tournure encore plus sanglante.
Au moulin pour les bilatérales. Le vote du 9...