"Assez des tricheurs, nous voulons des élections!", ou encore "le chômage au Portugal est une honte nationale", ont scandé quelque 2000 manifestants dans le cortège de Lisbonne. Ils brandissaient des banderoles réclamant la semaine de "35 heures pour tous" et rejetant "la précarité et l'exploitation".
La CGTP, principale confédération syndicale du pays, avait appelé les Portugais à manifester dans chaque région, de Porto, la grande ville du nord, à Faro, capitale de l'Algarve à l'extrême sud. Le syndicat dénonce "la politique de droite, à l'origine de la destruction de centaines de milliers d'emplois" et de "la pauvreté et l'exclusion sociale".
"Contrairement aux déclarations électoralistes du gouvernement, la situation ne s'améliore pas dans le pays", a dénoncé Armenio Carlos, secrétaire général de la CGTP. Le Portugal s'est affranchi en mai dernier d'un plan d'aide internationale accordé en 2011 en échange d'un programme de réformes et de rigueur.