Le procès en appel des Pussy Riot a été reporté lundi au 10 octobre par le tribunal municipal de Moscou. Une des membres du groupe a annoncé avoir rompu avec ses avocats et se trouve sans défenseur.
"Le renvoi demandé par Ekaterina Samoutsevitch est accepté. L'audience est reportée au 10 octobre", a annoncé la présidente du tribunal, après une suspension d'audience.
Le procès avait commencé lundi matin sous protection policière renforcée, et en présence des trois jeunes femmes condamnées en août à deux ans de camp pour une "prière punk" anti-Poutine chantée en février dans la cathédrale de Moscou.
S'exprimant par microphone depuis une cage en verre dans la salle d'audience, Ekaterina Samoutsevitch a annoncé avoir rompu avec ses avocats en raison de divergences. Elle se trouve actuellement sans défenseur.
"J'estime inacceptable de poursuivre le procès si l'une d'entre-nous n'a pas de défenseur", a alors déclaré à son tour une autre des jeunes femmes, Maria Alekhina. La troisième, Nadejda Tolokonnikova, vêtue d'un T-shirt avec l'inscription de la guerre civile espagnole No Pasarán! (Ils ne passeront pas), a indiqué soutenir la position d'Ekaterina Samoutsevitch.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse".