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Quand Bruxelles caresse Ankara... à rebrousse-poil

La Commission vilipende une détérioration de l’Etat de droit en Turquie, mais loue sa gestion des flux.

10 nov. 2015, 22:56
/ Màj. le 11 nov. 2015 à 00:01

Ménageant la chèvre et le chou, la Commission européenne a une nouvelle fois accusé, hier, la Turquie de battre en brèche l’Etat de droit, tout en louant le rôle qu’elle joue afin d’endiguer les flux migratoires vers l’Union.

Bruxelles a présenté ses rapports annuels sur les progrès accomplis par le Monténégro, la Serbie, l’ancienne république yougoslave de Macédoine, l’Albanie, la Bosnie, le Kosovo et la Turquie en vue de leur adhésion à l’union. La publication de ces rapports, traditionnellement parsemés de critiques, a été volontairement retardée d’un mois, en raison des élections législatives turques du 1er novembre, qui se sont soldées par une victoire écrasante du Parti de la justice et du développement (AKP) de Recep Tayyip Erdogan.

Ce report participait évidemment de la volonté de ne pas affaiblir le président turc. C’est que «la crise des réfugiés influence profondément les relations entre l’union et la Turquie», devenue un «partenaire...

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