L'Espagne a encore accueilli en juillet un nombre record de touristes étrangers à 8,3 millions, alors que la saison estivale bat son plein, selon des chiffres publiés vendredi.
Ceci représente une hausse de 5,9% sur un an, indique le ministère du Tourisme dans un communiqué. Les Britanniques ont été les plus nombreux, suivis par les Français et les Allemands et les régions les plus prisées ont été la Catalogne, les îles Baléares et l'Andalousie.
"Si la tendance se poursuit, je pense que nous aurons aussi un bon mois d'août", a estimé le ministre de l'Industrie, José Manuel Soria, à la radio espagnole Cope. "Et si c'est le cas, je crois que l'année dans son ensemble sera aussi une très bonne année."
L'Espagne a aussi réalisé un nouveau record sur sept mois avec 36,3 millions de visiteurs étrangers, en progression de 7% sur un an. Le pays est la troisième destination la plus prisée au monde, derrière la France et les Etats-Unis.
Là encore les Britanniques ont été les plus nombreux à 8,4 millions (+5,5% sur un an), devant les Allemands à 5,8 millions (+6,6%) et les Français à 5,7 millions (+10,8%). Les Russes, handicapés par la faiblesse du rouble face à l'euro et la crise ukrainienne, ont en revanche été moins nombreux (-3,8%).
L'économie se redresse
Sur le total des voyageurs, 9,3 millions se sont rendus en Catalogne, 6,5 millions dans les îles Canaries et 6,3 millions dans les îles Baléares, selon le ministère.
Les vacanciers étrangers consomment aussi plus. Selon les derniers chiffres disponibles du ministère du Tourisme, ils ont dépensé 26,35 milliards d'euros (31,9 milliards de francs) au premier semestre, un chiffre en hausse de 7,8% sur un an.
L'Espagne a déjà connu une année 2013 exceptionnelle pour le tourisme avec 60,6 millions de visiteurs étrangers.
Le tourisme est l'une des premières activités économiques du pays: le secteur a apporté en 2012 10,9% du PIB et 11,9% de l'emploi du pays. Sa bonne santé est donc une excellente nouvelle pour un pays dont l'économie se redresse doucement, mais où le taux de chômage reste proche des 25%.