Le sujet a été évoqué lors d'un entretien entre le ministre jordanien du Plan et de la coopération internationale, Ibrahim Seif, et le directeur général de l'OIM, William Lacy Swing, a-t-on ajouté.
Les discussions ont porté sur les moyens "d'assurer le soutien nécessaire pour alléger le lourd fardeau qui pèse sur le gouvernement jordanien du fait du nombre considérable et croissant de réfugiés syriens" sur le sol jordanien, a indiqué un communiqué officiel.
Les deux parties ont également examiné "la possibilité de renforcer le soutien fourni par l'OIM, en particulier aux forces armées et services de sécurité jordaniens, pour le transfert des réfugiés syriens de la frontière aux centres d'accueil et camps de réfugiés en Jordanie, ainsi que l'équipement des centres d'accueil et le soutien fourni aux réfugiés à leur arrivée", ajoute le texte.
Les frontières restent ouvertes
Le ministre jordanien a souligné, selon la même source, que "l'accueil par la Jordanie de plus de 478'000 réfugiés syriens avait un gros impact sur tous les secteurs et services fournis par le gouvernement".
Le ministre jordaniens des Affaires étrangères, Nasser Joudeh, a d'autre part assuré, en recevant une délégation parlementaire européenne, que "la Jordanie, en dépit des difficultés économiques qu'elle traverse, continuerait à accueillir les réfugiés syriens et ne fermerait pas ses frontières".
Contrairement aux autorités jordaniennes, l'ONU évalue le nombre de réfugiés en Jordanie actuellement à 385'000, dont près de 250'000 enfants. Ce nombre pourrait tripler et atteindre 1,2 million d'ici la fin de l'année, selon une nouvelle estimation des Nations unies.