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Répression chinoise au Tibet: «C’est la disparition d’une société qui se joue», témoigne une Fribourgeoise

Sécurité renforcée, violations des droits humains: la politique de répression et d’assimilation forcée de Pékin envers le Tibet s’est durcie, selon la chercheuse Fanny Iona Morel.

28 oct. 2021, 00:01 / Màj. le 28 oct. 2021 à 07:51
Devant le palais du Potala à Lhassa, dans la région autonome du Tibet (ouest de la Chine), lors d’une visite organisée par le gouvernement pour les journalistes étrangers, mardi 1er juin 2021.

L’air est devenu irrespirable sur le Plateau tibétain. La population étouffe toujours plus sous le joug chinois. Réduite quasiment au silence, elle peine à faire entendre ses souffrances au-delà des frontières de la région autonome. Une chercheuse fribourgeoise s’en fait pourtant l’écho dans un livre*. Dans le cadre d’un projet de recherche sur les violations des droits humains avec l’Observatoire de la diversité et des droits culturels, à l’Université de Fribourg, elle s’est entretenue entre 2019 et 2020 avec 19 exilés en Suisse et quatre Occidentaux qui ont vécu sur place.

Les manifestations dans les villes tibétaines comme au printemps 2008 avant les JO pourraient-elles se reproduire avant Pékin 2022?

Fanny Iona Morel: Je ne pense pas. Les Tibétains ont chèrement payé ces manifestations qui étaient pourtant pacifiques au départ. Il y aurait eu plus de 140 morts parmi les Tibétains et un millier d’arrestations. Leurs revendications sont aussi...

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