Le «roi Bibi», comme le surnomment ses supporteurs, défendait hier son royaume en Israël. Pour la première fois depuis plus d’une décennie, Benyamin Netanyahou a dû batailler ferme pour maintenir sa mainmise sur le Likoud. Les membres du grand parti de la droite devaient choisir entre un premier ministre affaibli, mais qui s’accroche au pouvoir, et Gideon Saar, un de ses anciens protégés, qui le défie. Les résultats devaient être connus dans la nuit d’hier à aujourd’hui. Sur le papier, le match semblait joué d’avance.
Benyamin Netanyahou continue à bénéficier d’un soutien affectif de la base, malgré ses ennuis judiciaires. Il est sous le coup d’inculpations pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois dossiers qui pourraient lui valoir la prison. Autre handicap de taille: il n’est pas parvenu à mener le Likoud à la victoire lors des deux législatives organisées en moins d’un an. Ces scrutins ont...