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Syrie: la CNS accepte de participer à une conférence "Genève II"

La Coalition nationale syrienne, figure de l'opposition à Bachar al Assad, va participer prochainement à une conférence de paix à Genève. L'objectif est de mettre fin à deux ans et demi de guerre civile en Syrie via la création d'une autorité de transition.

11 nov. 2013, 07:08
des désaccords de fond sur le départ de Bachar al Assad ou la participation de l'Iran retardent depuis des mois la tenue de cette réunion,

La Coalition nationale syrienne (CNS), principale vitrine de l'opposition à Bachar al Assad soutenue par les Occidentaux, accepte de participer à une conférence de paix à Genève, annonce un communiqué lundi. Il a été diffusé après deux jours de réunion de la CNS à Istanbul.

Le communiqué, rédigé en arabe, fixe plusieurs conditions pour participer à cette conférence, baptisée "Genève 2" dans les milieux diplomatiques, dont l'objectif est de mettre fin à deux ans et demi de guerre civile en Syrie via la création d'une autorité de transition.

Le principe de cette conférence a été proposé en mai dernier par les Etats-Unis et la Russie, pour donner suite à la conférence de Genève de juin 2012, qui avait appelé à la création d'un gouvernement provisoire en Syrie.

Désaccords de fond

Mais des désaccords de fond sur le départ de Bachar al Assad ou la participation de l'Iran retardent depuis des mois la tenue de cette réunion, que l'émissaire des Nations unies sur la Syrie Lakhdar Brahimi espère encore organiser avant la fin de l'année.

Le président de la Coalition, Ahmad Jarba, a exprimé son souhait d'assister à des pourparlers de paix sous l'égide de Washington et Moscou mais la CNS dans son ensemble ne s'était encore jamais engagée à y participer.

La CNS réclame un accès libre dans les zones assiégées pour les organisations humanitaires, la libération des prisonniers politiques et affirme que toute conférence internationale doit aboutir à une transition politique.

Opposition de combattants

Le communiqué annonce aussi qu'un comité s'est vu assigner pour mission de continuer à discuter avec les forces révolutionnaires à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie afin d'expliquer la position de la CNS. Des combattants sur le terrain, dont les principales brigades islamistes, s'opposent au processus diplomatique en cours s'il n'aboutit pas à la chute du président syrien.

"Tout ce qu'on peut espérer, c'est que ces discussions aboutiront au départ de Bachar al Assad", a déclaré Adib Chichakli, l'un des membres de la CNS.

Nomination d'un cabinet

L'assemblée générale de la Coalition doit poursuivre ses travaux toute la journée de lundi et approuver la nomination d'un cabinet dirigé par Ahmad Tumeh, qui aura pour tâche d'essayer de rétablir l'ordre dans les zones sous contrôle rebelle.

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