Bruxelles Tanguy Verhoosel
«Clairement, l’humour britannique n’a pas de limites», a commenté le chef de file des eurodéputés libéraux, le Belge Guy Verhofstadt, en apprenant mercredi soir la nomination de Boris Johnson au poste de ministre des Affaires étrangères, dans le nouveau gouvernement formé à Londres par Theresa May.
Chantre du Brexit, Boris Johnson fera lundi son entrée en scène à Bruxelles, où se réuniront les chefs de la diplomatie des Vingt-Huit. Dans son nouveau costume, en tout cas, car il connaît bien la capitale de l’Europe, où il a notamment sévi en qualité de correspondant auprès de l’UE du très conservateur quotidien britannique «The Daily Telegraph», à la charnière des années 1980-1990.
Stupéfaction et inquiétude
Cette réunion ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Boris Johnson «a beaucoup menti» lors de la campagne référendaire sur le Brexit, a tonné hier le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault,...