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Un ministre belge affirme que des musulmans ont dansé après les attentats

Jam Jambon, ministre belge de l'Intérieur, a déclaré dans un entretien samedi avec le quotidien flamand De Standaard qu'une partie importante de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats. Le nationaliste a également parlé des pierres jetées contre la police et la presse.

16 avr. 2016, 20:22
Des individus avaient jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam.

Le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, affirme que la politique d'intégration des étrangers en Belgique a échoué. Le nationaliste flamand y voit pour preuve le fait qu'"une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats".

Cette figure de proue de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti qui est un pilier de la coalition de droite au pouvoir depuis octobre 2014, ne précise pas à quels attentats il fait allusion, ceux de Paris en 2015 (130 morts le 13 novembre) ou ceux de Bruxelles le 22 mars (32 morts).

Et M. Jambon d'enchaîner : "ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam (ndlr: le seul survivant des commandos djihadistes du 13 novembre à Paris, interpellé le 18 mars dans sa commune bruxelloise de Molenbeek). C'est ça le vrai problème", affirme le ministre dans un entretien samedi avec le quotidien flamand De Standaard.

"Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu'une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain", assure encore le ministre, qui revendique de dépasser "la pensée politiquement correcte" et d'"appeler un chat un chat".

Il explique aussi que le "danger" lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l'immigration a désormais "trop profondément pris racine" dans certains quartiers, car la Belgique "a ignoré pendant des années les signaux de détresse".

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