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Un professeur lausannois prédit la défaite de Romney

Le professeur John Antonakis, qui enseigne aux HEC à Lausanne, prédit que le manque de charisme de Mitt Romney va lui coûter son élection à la présidentielle américaine.

04 oct. 2012, 13:37
Les propos de Mitt Romney ont immédiatement été dénoncés par le camp du président Barack Obama.

Le 6 novembre, Barack Obama devrait l'emporter avec au moins 53,76% des suffrages prédit le professeur John Antonakis, qui enseigne aux HEC à Lausanne.

Le spécialiste des questions de "leadership" a développé avec le Dr Philippe Jacquart, chercheur postdoctoral à l'Université américaine de Wharton, un nouveau modèle de prévisions électorales. Ce modèle associe des indicateurs économétriques à des paramètres liés au "leadership" charismatique, annonce jeudi la Faculté des HEC.

Confiant

"Je suis particulièrement confiant dans ce modèle, car il a prédit - a posteriori - le résultat de 22 des 24 dernières élections présidentielles américaines", explique John Antonakis, dans une présentation publiée sur Facebook. Appliqué au scrutin du 6 novembre, son "charismomètre" table sur une réélection confortable de Barack Obama, qui recueillerait entre 53 et 59% des votes.

Le charisme des candidats constitue un élément déterminant lorsque les indicateurs économiques manquent de transparence, comme c'est le cas actuellement, souligne le chercheur. Mais si l'économie américaine se péjore d'ici décembre, la cote de Romney pourrait remonter. Si elle va mieux, Obama pourrait asseoir son avantage.

Obama charismatique

L'étude des discours des deux candidats devant leurs conventions respectives montre que le président sortant est bien plus charismatique que son rival. Il obtient un score de 83,73% contre seulement 48,52% pour le gouverneur du Massachussets: "une différence très grande", souligne M. Antonakis.

"Obama use de toute une série de ce que j'appelle des tactiques de leadership charismatique: recours à la métaphore, anecdotes, etc.. Et en plus des techniques rhétoriques classiques, il met en avant ses grandes qualités morales. Ce n'est pas le cas de Romney", explique John Antonakis.


 

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