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Viol collectif: le petit ami de la victime identifie le bus

Le petit ami de la victime d'un viol collectif dans un autobus à New Delhi a identifié mardi le véhicule où s'est produite l'agression le 16 décembre dernier.

05 févr. 2013, 15:50
inde

Le petit ami de la victime d'un viol collectif dans un autobus à New Delhi,  a identifié mardi le véhicule où s'est produite l'agression le 16 décembre. 

Le petit ami de la victime du viol collectif à Bombay s'exprimait lors de sa comparution comme témoin au procès de cinq prévenus mardi.

"Oui, mon fils a pu identifier le bus. Le contre-interrogatoire va maintenant débuter", a-t-il déclaré. Tous deux ne peuvent être nommés pour des raisons juridiques.
 
"Mon fils fera tout ce qu'il peut pour que les coupables soient punis", a déclaré le père du jeune homme à l'AFP alors que tous deux entraient dans l'enceinte du tribunal mardi matin. "Il va coopérer et il est prêt à répondre à toutes les questions posées par la défense", a-t-il ajouté.
 
L'audience a été interdite à la presse mais la police a autorisé les journalistes à voir le jeune homme de 28 ans être emmené par des avocats et le juge jusqu'au bus de couleur blanche garé dans l'enceinte du tribunal. Aucune photographie n'a été autorisée.
 
En fauteuil roulant
 
Le jeune homme, premier témoin cité dans cette affaire, était arrivé en fauteuil roulant à l'audience, a constaté un correspondant de l'AFP.
 
Alors qu'ils revenaient du cinéma, il avait été passé à tabac dans un autobus avant d'être jeté hors du véhicule tandis que son amie, une étudiante de 23 ans, était violée à plusieurs reprises, agressée sexuellement avec une barre de fer puis jetée à son tour, à moitié nue, hors de l'autobus. Elle est décédée treize jours plus tard.
 
Les cinq accusés, âgés de 19 à 35 ans, ont tous plaidé non coupables de viol, meurtre, enlèvement et vol. Ils encourent la peine de mort. Un sixième auteur présumé comparaît devant une juridiction pour mineurs et il encourt une peine maximale de trois ans dans un centre pour mineurs délinquants.
 
Loi durcie
 
Les cinq prévenus comparaissent en vertu d'une procédure accélérée pour contourner un système judiciaire indien notoirement lent et sous la pression de l'opinion publique et de la famille de la victime. Cette affaire a bouleversé l'Inde et a eu un retentissement international.
 
Ce week-end, le gouvernement puis le président indiens ont approuvé un durcissement des peines pour les violeurs, qui pourraient inclure la peine de mort si la victime décède ou se retrouve dans un état végétatif.
 
La nouvelle loi porte à 20 ans, au lieu de 10 actuellement, la peine de prison minimum pour les viols collectifs, viols de mineurs ou viol par un policier ou par une personne en position d'autorité sur la victime. Les sanctions pourront aller jusqu'à la détention à vie sans possibilité de libération anticipée.
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