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Défaite frustrante pour le FC Bâle qui tombe à la 92e minute

Yordan Minev a offert in-extremis (à la 92e minute) la victoire à Ludogorets Razgrad qui accueillait le FC Bâle pour la troisième journée de la Ligue des Champions à Sofia. Les Rhénans se dirigeaient pourtant vers un bon nul, alors qu'ils étaient réduits à 10 depuis la 18e minute avec l'expulsion de Serey Die.

23 oct. 2014, 06:47
Les arrêts de jeu ont coûté très cher au FC Bâle (ici Donald Embolo) à Sofia lors de la 3e journée de la Ligue des champions. Les Rhénans ont plié sur une réussite de Ludogorets Razgrad (ici Ahmed Abdelgaber) tombée en toute fin de match (1-0).

Les arrêts de jeu ont coûté très cher au FC Bâle à Sofia lors de la 3e journée de la Ligue des champions. Les Rhénans ont plié sur une réussite de Ludogorets Razgrad tombée en toute fin de match (1-0).

C'est une frappe de Yordan Minev qui a offert à la Bulgarie sa première victoire en phase de groupes de la Ligue des champions. Un tir à première vue anodin qui est venu punir un FC Bâle tout près d'obtenir un bon nul dans l'optique d'une qualification pour les huitièmes de finale. Un but tombé à la 92e minute qui pourrait surtout peser lourd au décompte final.

Réduit à dix joueurs dès la 18e suite à l'expulsion de Serey Die pour un tacle trop appuyé sur Moti, le FC Bâle a dû revoir ses plans dans une rencontre qui lui aurait permis de prendre une sérieuse option sur une qualification en cas de victoire. Car la petite consolation de cette 3e journée pour les Rhénans vient de la lourde défaite de Liverpool face au Real (0-3), qui permet à Bâle de se maintenir à hauteur des Reds, et désormais de Ludogorets.

Milieu décimé

Les hommes de Paulo Sousa auraient au moins mérité le nul, voire mieux si l'expulsion de Serey Die n'était intervenue aussi tôt dans la rencontre. Le quintuple champion de Suisse, certes sonné par ce coup du sort qui a forcé les Bulgares à prendre le jeu à leur compte, a dans un premier temps refusé tant que possible de se replier pour jouer le nul.

Ainsi, ce sont bien les Bâlois qui ont été les premiers à s'illustrer par Derlis Gonzalez. Auteur d'une accélération au centre du terrain, le Paraguayen a profité d'une belle remise de Calla pour alerter le gardien Stoyanov à la 28e. Mais en l'absence des précieux "pistons" que sont Marcelo Diaz (suspendu) et Serey Die, les Rhénans ont cruellement manqué de relais au centre du terrain pour fournir les joueurs offensifs en ballons de contre. Du coup, les Bâlois se sont rendus à l'évidence: privés de plusieurs cadres, ils ne parviendraient pas à confirmer leur pression du début de match.

Manque de métier

Sans ces relais, ni de tranchant devant - Streller n'avait pas fait le déplacement en raison d'une blessure à la cuisse -, ce sont logiquement les Bulgares qui ont finalement inquiété Vaclik, le mettant notamment à contribution sur un tir lobé d'Abalo (52e) et par deux lourdes frappes de Fabio Espinho en l'espace de soixante secondes (58e).

Du côté rhénan, Breel Embolo s'est démené tant que possible pour conserver le cuir et faire monter ses coéquipiers. Mais du haut de ses 17 ans, il ne dispose bien sûr pas encore du métier d'un Marco Streller. Et sur une ultime poussée, ce sont les Bulgares qui en ont profité.

Si cette défaite face à la "plus petite" équipe du groupe peut décevoir, il ne faut pas oublier que Ludogorets avait auparavant vécu deux défaites honorables tant à Liverpool que devant le Real (deux fois 2-1). Il reste désormais aux Rhénans à se rattraper dans quinze jours au Parc Saint-Jacques face au même adversaire pour oublier en partie cette désillusion tardive. Cette dernière n'est pas sans rappeler le nul concédé dans les dernières secondes sur la pelouse du Steaua Bucarest l'an dernier. Un nul qui avait coûté la qualification au FC Bâle...

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