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Football/Athlétisme: le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi mis en examen pour corruption

Nasser Al-Khelaïfi, président qatari du Paris Saint-Germain, a été mis en examen jeudi dernier pour «corruption active» dans l’affaire de l’attribution suspecte des Mondiaux d’athlétisme 2017 et 2019. On lui reproche d’avoir «validé» deux versements de 3,5 millions de francs à l’ancien patron de l’athlétisme mondial.

23 mai 2019, 13:25
Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, a été mis en examen jeudi dernier pour "corruption active". (Archives)

Nasser Al-Khelaïfi, patron de la chaîne BeIn Sports et du Paris Saint-Germain, a été mis en examen pour «corruption active». Cela concerne l’enquête sur des soupçons de corruption en marge des candidatures de Doha aux Mondiaux d’athlétisme de 2017 et 2019.

Le dirigeant avait déjà été placé en mars sous le statut de témoin assisté dans cette information judiciaire ouverte à Paris. Celle-ci vise également les conditions d’attribution des JO de Tokyo 2020 et de Rio 2016.

Deux versements de 3,5 millions de francs

Convoqué à nouveau le 16 mai par le juge Renaud van Ruymbeke, Nasser Al-Khelaïfi ne s’était pas présenté, invoquant sa présence à la finale de la Coupe de l’émir du Qatar de football. Il a été mis en examen par courrier, selon des sources concordantes.

Les magistrats financiers s’interrogent sur deux versements d’un total de 3,5 millions de dollars, réalisés à l’automne 2011 par la société Oryx Qatar Sports Investment, détenue à égalité par Nasser Al-Khelaïfi et son frère Khalid. Ces sommes ont été créditées au profit d’une société de marketing sportif dirigée par Papa Massata Diack, le fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme Lamine Diack.

A cette époque, Doha ambitionnait d’accueillir les Mondiaux d’athlétisme de 2017, organisés par l’IAAF, et les JO de 2020. Les juges d’instruction cherchent à déterminer si, en contrepartie de ces versements, Lamine Diack, patron de l’athlétisme mondial de 1999 à 2015, a oeuvré d’une part au report des dates d’organisation de ces deux compétitions, en raison des conditions météo du pays. Et d’autre part, à l’obtention de votes de membres de l’IAAF en faveur du Qatar pour les Mondiaux.

Son avocat conteste

Dans une réaction transmise à l’AFP, l’avocat de Nasser Al-Khelaïfi, Me Francis Szpiner, a contesté toute malversation de son client. Il y assure que les fonds versés par Oryx étaient «parfaitement tracés» et que le patron de BeIn Sports «n’a validé aucun paiement de quelque nature que ce soit en lien avec les faits allégués».

 

 

«Nasser Al-Khelaïfi n’est ni un actionnaire, ni un dirigeant, de la société Oryx en 2011. Il n’intervient ni directement, ni indirectement, dans la candidature de la ville de Doha (…) Ces faits ne le concernent pas», a-t-il insisté.

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