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Ligue des Champions: déclassé chez lui par Arsenal, le FC Bâle quitte la scène européenne

Il y avait un monde de différence ce mardi soir au Parc St-Jacques de Bâle entre l'équipe qui domine largement le championnat suisse et Arsenal, deuxième de Premier League. Les Anglais se sont imposés sans forcer 4-1, sortant les Bâlois de toute compétition européenne. Un exploit aurait de toute façon été insuffisant, puisqu'à Paris, Ludogorets a décroché un match nul 2-2 après avoir mené deux fois au score.

06 déc. 2016, 22:06
Lucas Perez, auteur d'un doublé, avait enterré les espoirs bâlois, en première mi-temps déjà.

L'Europe se passera du FC Bâle en février prochain. Les Rhénans ont été giflés 4-1 chez eux par Arsenal et terminent donc à la dernière place d'un groupe A dans lequel ils n'ont jamais véritablement donné l'impression de pouvoir prétendre à mieux.

La troisième place, au détriment de Ludogorets Razgrad, semblait pourtant un objectif réaliste pour le FCB. Sur le papier du moins. Car, sur le terrain (quatre défaites et deux nuls), les manquements du champion de Suisse ont sauté aux yeux dès la première rencontre de cette C1, à domicile face aux Bulgares (1-1).

Ce Bâle-là n'était pas taillé pour réussir à l'international. Et il n'a pas pesé lourd au Parc Saint-Jacques, où il s'est retrouvé mené 2-0 par Granit Xhaka et les Gunners après un quart d'heure de jeu seulement. La faute à un doublé de Lucas Perez, matador au coeur d'une défense totalement dépassée et désorganisée. A l'image du Colombien Eder Balanta dont les débuts en Suisse sont tout sauf impressionnants.

Lucas Perez en a ajouté un troisième en seconde période, imité par la suite par Alex Iwobi (Seydou Doumbia a marqué après). Une mise à mort flamboyante qui a offert à Arsenal la première place du groupe puisque le PSG toussotant d'Unai Emery a été tenu en échec 2-2 au Parc des Princes par Ludogorets, grâce à une égalisation d'Angel Di Maria dans les arrêts de jeu.

C'est clairement Razgrad qui a tenu le rôle que la Suisse espérait dévolu à Bâle. Sans doute globalement moins talentueux que les Rhénans, les Bulgares disposaient, dans leur compartiment offensif, de ces quelques éléments qui ont tant manqué à Urs Fischer.

Une excellente nouvelle pour Arsenal. Car la première place est tout sauf anecdotique. Les trois dernières saisons, 83% des équipes présentes en quarts de finale de la C1 avaient remporté au préalable leur poule. Un chiffre qui s'élève à 91% en demi-finale.

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