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Andy Murray gagne à Londres

Andy Murray confirme son statut de numéro 1 mondial en battant Novak Djokovic au Masters de Londres.

20 nov. 2016, 20:32
/ Màj. le 20 nov. 2016 à 21:34
Le Britannique Andy Murray, chez lui, lors de la finale des Masters de Londres.
Andy Murray est le no 1 mondial en cette fin de saison 2016. L'Ecossais de 29 ans a conservé un rang qu'il occupe depuis le 7 novembre en cueillant son premier titre dans un Masters ATP. Il a dominé un pâle Novak Djokovic (ATP 2) 6-3 6-4 en 1h43' en finale.
 
"Je n'aurais jamais imaginé pouvoir terminer l'année à la 1re place mondiale. C'est un moment très spécial", a lâché au cours de la cérémonie de remise des trophées le joueur de Dunblane, qui a tremblé au moment de conclure et a profité d'un retour de coup droit manqué par Novak Djokovic pour convertir sa troisième balle de match.

Une deuxième partie de saison phénoménale

Andy Murray, qui accusait plus de 8000 points de retard sur le Serbe après le triomphe de ce dernier à Roland-Garros, conclut ainsi comme dans un rêve sa somptueuse deuxième partie de saison qui a il est vrai coïncidé avec la baisse de son régime de son grand rival. Le Britannique a conquis huit titres depuis la mi-juin dont un en Grand Chelem (Wimbledon) et deux en Masters 1000 (Shanghaï et Paris-Bercy), ainsi que l'or olympique (qui ne lui a pas rapporté de point). Novak Djokovic, qui a eu de la peine à "encaisser" mentalement son sacre de Roland-Garros, n'a quant à lui gagné qu'un titre durant cette période (Toronto).
 
Alors certes, Andy Murray n'aura battu que deux joueurs du top 10 - dont un aux JO de Rio - entre ses débuts sur gazon au Queen's à la mi-juin dans la foulée de sa défaite subie face à Novak Djokovic en finale à Roland-Garros et son premier match disputé dans l'O2 Arena lundi face à Marin Cilic. Mais, comme il l'a souligné samedi soir, il n'est pas responsable des absences de Roger Federer et Rafael Nadal ou de la relative méforme de Novak Djokovic. Les victoires, il est allé les chercher avec ses tripes pour devenir le 17e joueur de l'histoire à terminer une saison au 1er rang mondial.

Un Nole décevant

Contraint de batailler durant 3h38' et d'écarter une balle de match face au nouveau no 3 mondial Milos Raonic en demi-finale, Andy Murray a ainsi démontré une grande solidité physique et mentale dans une finale qui n'a de loin pas tenu ses promesses. Il a su se faire violence pour pratiquer un tennis plus agressif que d'habitude, dictant souvent l'échange en prenant de gros risques avec son coup droit.

A l'inverse, Novak Djokovic a livré une prestation décevante. Lâché par son revers (17 fautes directes sur ce coup sur les 30 qu'il a commises au final), pas suffisamment précis dans ses déplacements, le Serbe n'a pas confirmé sa montée en puissance de la semaine. Il n'a que rarement poussé Andy Murray dans ses derniers retranchements et ne s'est procuré sa première balle de break qu'après 1h19' de jeu, alors qu'il était mené 6-3 4-1...
 

Les vieux démons

Andy Murray, qui jouait sa première finale dans un Masters, n'a pourtant pas dû rassurer ses très bruyants supporters en début de partie. Extrêmement nerveux, il commettait ainsi deux double fautes dès le premier jeu du match, dont une sur le premier point. Novak Djokovic remportait quant à lui ses deux premiers jeux de service sans lâcher le moindre point.
 
Mais le Serbe perdait rapidement de sa superbe, retrouvant les vieux démons qui l'avaient hanté dans la foulée de son sacre de Roland-Garros. Il concédait un premier break dans le huitième jeu, Andy Murray le poussant à la faute en s'emparant du filet pour mener 5-3. Et il se retrouvait rapidement mené 4-1 dans le deuxième set, avant de connaître un sursaut d'orgueil pour revenir à 4-3. Mais Andy Murray n'allait pas lâcher son os, malgré une fébrilité certaine au moment de porter l'estocade.
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