Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Roger Federer cravache mais passe

Roger Federer a dû cravacher pour venir à bout de Benjamin Becker au premier tour des Swiss Indoors de Bâle. Devant "son" public, le numéro un mondial a dû serrer son jeu pour éviter les mauvaises surprises.

23 oct. 2012, 07:37
Roger Federer espère un troisième titre à Bâle.

Le premier tour des Swiss Indoors n'a pas été un long fleuve tranquille pour Roger Federer. Le double tenant du titre dû s'employer pour battre 7-5 6-3 Benjamin Becker (ATP 83).

Issu des qualifications, l'Allemand a offert une excellente réplique. Celui qui fut le dernier vainqueur d'Andre Agassi a témoigné d'une efficacité parfois étonnante en fond de court derrière son coup droit. Seulement, il fut un brin trop fragile dans les instants cruciaux de la rencontre. Ainsi, à 6-5 "deuce" sur son service au premier set, une bourde impardonnable en volée de revers et une double faute offraient le gain de la manche au no 1 mondial.

Une 26e victoire de rang

Au second set, Becker devait signer le premier break pour mener 3-2. Conscient du danger contre ce frappeur qui peut vous désarçonner mais qui peut aussi délivrer d'étonnants cadeaux, Roger Federer serrait alors parfaitement sa garde pour enlever les quatre derniers jeux de la rencontre, ou si vous préférez seize des dix-huit derniers points de la partie.

"Ce fut effectvement un match très dur. Très intense physiquement dans la mesure où il faisait extrêmement chaud dans la salle, explique Roger Federer. Ce match m'a donné de bonnes infos quant à mon état de forme. Face à un joueur qui servait très bien et qui collait parfaitement à la ligne de fond, il fallait vraiment être attentif. Le match a duré une heure et demie. C'est rare pour moi de rester aussi longtemps sur le court pour un match en deux sets". S'imposer devant une telle opposition le "lance" parfaitement dans le tournoi, ajoute-t-il.

Le Bâlois a signé un 26e succès de rang en indoor sur le Circuit de l'ATP. Sa dernière défaite en salle - si l'on met de côté le simple de Coupe Davis perdu à Fribourg devant John Isner -, remonte à sa demi-finale de Paris-Bercy 2010 face à Gaël Monfils. Depuis cette défaite concédée devant le Français malgré... cinq balles de match dans sa raquette, Federer a gagné deux Masters, un titre à Bercy, un à Rotterdam et un à Bâle.

Bellucci sans doute

En huitième de finale, Roger Federer affrontera mercredi le vainqueur de la rencontre qui opposera le Brésilien Thomaz Bellucci (ATP 34) au Japonais Go Soeda (ATP 56). Double Champion de Gstaad, Bellucci devrait s'imposer mardi à la condition seulement d'avoir digéré une défaite mortifiante dimanche en finale du tournoi de Moscou face à l'Italien Andreas Seppi. Le Brésilien a, en effet, servi à deux reprises pour le gain du match avant de laisser filer ce titre qui lui tendait les bras. Le genre de défaite qui vous reste longtemps en travers de la gorge.

Roger Federer n'ignore pas bien sûr que le succès de cette édition 2012 des Swiss Indoors repose principalement sur ses épaules. On n'ose imaginer les conséquences qu'aurait eues un faux pas face à Becker. "La pression ici à Bâle ? Honnêtement je ne la ressens plus depuis la conquête de mon premier titre en 2006, lâche-t-il. Cette semaine, je veux m'attacher à donner mon maximum sur le court et surtout savourer toute l'ambiance du tournoi". La pression, il l'avait ressentie il y a quinze jours à Shanghaï où sa place de no 1 était en jeu. "Je voulais absolument revenir à Bâle dans la peau du no 1 mondial", glisse-t-il. Il se devait de partager ce bohneur avec "son" public.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias