Même s'il ne cracherait pas sur les 1500 points ATP et sur le chèque de 1,63 million de dollars promis au joueur qui gagnera ses cinq matches à l'O2 Arena, Roger Federer n'a qu'un seul but dans ce Masters qu'il entamera dimanche face Jo-Wilfried Tsonga: démontrer qu'il possède toujours à 30 ans passés le jeu, les jambes et, surtout, le mental pour battre Novak Djokovic et Rafael Nadal.
Une vérité crue
Malgré ses deux récentes victoires à Bâle et à Paris-Bercy, deux tournois où il n'a pas croisé la route de ses deux grands rivaux, Roger Federer ne peut pas masquer une réalité crue: sa saison 2011 a été décevante, «plombée» essentiellement par deux défaites mortifiantes à Wimbledon face à Jo-Wilfried Tsonga et à Flushing Meadows devant Novak Djokovic.