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Assemblée des délégués: l’UDC dit «non» à la loi sur le CO2 et aux initiatives anti-pesticides

Les délégués UDC étaient réunis en assemblée par visioconférence ce samedi. Ils se sont prononcés contre la loi sur le CO2 et les initiatives anti-pesticides et pour celle sur la lutte contre le terrorisme.

27 mars 2021, 16:53
Pandémie oblige, Marco Chiesa a présidé cette assemblée par visioconférence.

Le coronavirus a occupé une place prépondérante au menu de l’assemblée des délégués de l’UDC, qui s’est tenue en ligne samedi. Le parti a également adopté ses mots d’ordre pour les prochaines votations fédérales, le 13 juin prochain.

Le président du parti, Marco Chiesa, a brièvement abordé l’accord-cadre, contre lequel «il ne faut pas cesser de nous battre». Mais il a surtout fustigé les mesures gouvernementales liées à la gestion de la pandémie de coronavirus.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer a de son côté avancé que le gouvernement ne souhaite pas susciter des attentes pour après les décevoir.

«La crise coûte 750 millions de francs par semaine, soit environ 100 millions quotidiennement», a-t-il souligné. Et de tabler sur des dépenses totales de 60 à 70 milliards en lien avec la crise d’ici la fin du 1er trimestre.

Outre ces aspects, le ministre des finances s’est montré préoccupé par le fait que, «dans notre démocratie directe», des personnes n’osent plus dire à haute voix ce qu’elles pensent, de peur d’être mises à l’écart. Il a même dit avoir parfois l’impression d’être dans une «secte».

Loi «surchargée»

Toujours sur le thème de la pandémie, les délégués ont décidé d’opter pour la liberté de vote sur la loi Covid-19 le 13 juin prochain, par 80 oui, 64 non et 19 abstentions. Le président du parti préconisait cette option, estimant que la loi est «surchargée» et aborde des thèmes sans rapport entre eux.

Aussi soumise au peuple le 13 juin, la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme a été adoptée par 123 voix délégués contre 15. La majorité a soutenu l’idée que la Suisse doit être en mesure de défendre ses institutions contre l’extrémisme.

Trois rejets

Enfin, l’UDC rejette la loi sur le CO2, par 120 voix contre 6. Le parti refuse aussi l’initiative «pour une eau potable propre et une alimentation saine», par 148 voix contre 4, ainsi que l’initiative «pour une Suisse sans pesticides de synthèse», par 147 voix contre 1.

M. Chiesa juge la loi sur le CO2 «inutile, onéreuse et absurde». Et de parler d’hypocrisie: «L’initiative, qui vise à interdire les pesticides de synthèse, va provoquer une chute de notre sécurité alimentaire. Mais elle n’interdit pas d’aller faire ses courses à l’étranger, de polluer avec sa voiture et d’acheter des produits fabriqués dans des normes qui ne respectent pas celles qu’on veut imposer ici».

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