L’environnement est le grand perdant de ces élections, estime la coprésidente des Verts Adèle Thorens. La législature s’annonce difficile pour les Verts et les Vert’libéraux, qui devront collaborer sur certains dossiers. Mais elle pourrait aussi être une occasion de se relancer.
La combinaison franc fort - crise migratoire a joué en défaveur des partis écologistes, affirme la conseillère nationale vaudoise Adèle Thorens. Même avis chez sa collègue Vert’libérale Isabelle Chevalley. «En 2011, nous avions profité de l’effet Fukushima, cette fois, c’est l’UDC qui a profité des événements.»
Pour le politologue Werner Seitz, l’explication ne suffit pas. «La conjoncture change tout le temps, on ne peut pas uniquement s’appuyer sur elle pour analyser une défaite ou une victoire.»
Gérer la défaite
Le parti Vert’libéral (PVL) a connu une vague de succès entre 2011 et 2014, rappelle-t-il. L’échec retentissant de son initiative de «taxe sur l’énergie contre TVA» a constitué le premier...