Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Etre paysanne suisse aujourd'hui

La vie de paysan est remplie de contraintes. Pour les femmes, les défis sont encore plus nombreux. Elles ignorent souvent leurs droits sociaux.

01 nov. 2012, 00:01
data_art_6520973.jpg

Publiée par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) à l'occasion de la Conférence nationale "Les femmes dans l'agriculture suisse", qui s'est tenue mi-octobre dans le canton de Fribourg, l'enquête nationale 2012 révèle un tableau pour le moins contrasté de la réalité des femmes paysannes: si le stress et les lacunes de toutes sortes sont grandes, deux tiers d'entre elles se disent satisfaites de leur existence. Il y a dix ans, elles n'étaient que 15% dans ce cas.

"A l'avenir, il ne devrait plus y avoir une seule femme paysanne qui ne soit pas aussi copropriétaire de son domaine" , exige Maya Graf, conseillère nationale bâloise et elle-même paysanne. Or l'étude révèle qu'un tiers des femmes interrogées n'ont aucun droit de propriété sur la ferme où elles travaillent. La tradition est, dans ce domaine, encore forte: le titre de propriétaire est transmis à l'héritier masculin. Beaucoup d'épouses de paysans renoncent à faire...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias