Publiée par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) à l'occasion de la Conférence nationale "Les femmes dans l'agriculture suisse", qui s'est tenue mi-octobre dans le canton de Fribourg, l'enquête nationale 2012 révèle un tableau pour le moins contrasté de la réalité des femmes paysannes: si le stress et les lacunes de toutes sortes sont grandes, deux tiers d'entre elles se disent satisfaites de leur existence. Il y a dix ans, elles n'étaient que 15% dans ce cas.
"A l'avenir, il ne devrait plus y avoir une seule femme paysanne qui ne soit pas aussi copropriétaire de son domaine" , exige Maya Graf, conseillère nationale bâloise et elle-même paysanne. Or l'étude révèle qu'un tiers des femmes interrogées n'ont aucun droit de propriété sur la ferme où elles travaillent. La tradition est, dans ce domaine, encore forte: le titre de propriétaire est transmis à l'héritier masculin. Beaucoup d'épouses de paysans renoncent à faire...