Hier, au premier jour du procès de Fabrice A. devant le Tribunal criminel de Genève, Fabrice A. a longtemps nié toute préméditation. Ce n’est qu’en soirée qu’il a admis qu’il avait prévu d’égorger la sociothérapeute de la Pâquerette qui l’accompagnait le 12 septembre 2013.
Accusé d’assassinat, Fabrice A. est entré hier matin dans une salle d’audience bondée et absolument silencieuse. Vêtu d’une chemise grise à motifs folkloriques, le crâne rasé et les branches de ses lunettes traçant des marques sur ses tempes, il avait enfoncé sa casquette sur sa tête afin que son visage soit partiellement dissimulé par la visière.
Pour fuir Bochuz
Fabrice A. a expliqué qu’il avait demandé à intégrer l’établissement de sociothérapie la Pâquerette, à Genève, pour fuir l’ambiance pesante du pénitencier vaudois de Bochuz. Incarcéré pour viol, il y avait pour voisins Claude D., l’agresseur de «Plume» et le «sadique de Romont». Il était fasciné par...