La position du PLR n'est pas nouvelle, répond M. Pelli à la question de savoir si le parti est désormais anti-nucléaire. Le PLR l'avait déjà dit en juin, mais comme les médias ne souhaitaient pas de positions différenciées, le parti n'a pas été entendu, explique M. Pelli.
Le président du PLR critique aussi le Conseil fédéral. L'option choisie par le gouvernement ne conduira pas vers une sortie du nucléaire mais uniquement à une forte hausse des coûts de l'énergie. Ainsi, la rétribution au prix coûtant du courant injecté, à charge des producteurs et des consommateurs, équivaut à un gigantesque système de subventions indirectes.
Comme toujours dans un système étatique, les citoyens sont priés de passer à la caisse afin que ces subventions puissent être payées, estime M. Pelli. Le tournant dans la politique énergétique est une révolution industrielle et il doit être mené dans le sens du marché, non pas par l'Etat contre le marché.