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"La normalité, c'est la différence!"

Spécialiste de la procréation médicalement assistée, le professeur Marc Germond conteste le risque d'eugénisme dénoncé par les adversaires du diagnostic préimplantatoire (DPI).

20 avr. 2015, 00:01
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PROPOS RECUEILLIS PAR

CHRISTIANE IMSAND

La femme qui craint de mettre au monde un enfant malformé ou porteur d'une maladie grave peut aujourd'hui procéder à un test prénatal après plusieurs semaines de grossesse. Par contre, en cas de fécondation in vitro (FIV), elle ne peut pas demander un diagnostic préimplantatoire (DPI) qui pourrait lui éviter de recourir ultérieurement à un avortement. L'article constitutionnel soumis au peuple le 14 juin doit permettre de lever cette incohérence. Avec quelles conséquences? Le point avec le professeur Marc Germond, président du Centre de procréation médicalement assistée, à Lausanne.

Le texte sur lequel les Suisses vont voter permet de développer le nombre d'embryons nécessaires à la procréation médicalement assistée. Qu'est-ce que cela va changer dans votre activité médicale?

Actuellement, nous ne pouvons développer hors du corps de la femme que les embryons immédiatement transférables, au maximum trois. Les seuls critères d'évaluation de la qualité de...

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