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La trisomie 21 passée sous silence

12 avr. 2016, 00:07
This undated picture provided by Schering AG shows an employee withdrawing deep-frozen cells for in-vitro culturing. German pharmaceutical company Schering AG Wednesday, Feb 9, 2005,  reported a 23 percent rise in fourth quarter net profit thanks to rising sales of high-margin contraceptives, a lower tax rate and cost savings. (KEYSTONE/AP Photo/Schering) === EDITORIAL USE ONLY     MANDATORY CREDIT === DEUTSCHLAND PHARMA SCHERING

CHRISTIANE IMSAND

C’est une campagne qui donne une impression de déjà-vu. Partisans et adversaires du diagnostic préimplantatoire (DPI) se sont déjà affrontés l’été dernier, avant l’adoption de l’article constitutionnel qui autorise le recours à une analyse permettant de sélectionner un embryon sain en cas de fécondation in vitro. La campagne repart pourtant à zéro avec le vote sur la législation d’application qui aura lieu le 5 juin.

Peur de l’eugénisme, dévalorisation des personnes avec handicap, droit des couples à choisir: tout a déjà été dit car on connaissait le contenu exact de la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA) au moment du vote constitutionnel. Mais il y a aussi ce qui est passé sous silence. En dévoilant hier les arguments du Conseil fédéral, Alain Berset n’a pas une seule fois évoqué le cas de la trisomie 21 (syndrome de Down) dont le dépistage sera au cœur de la nouvelle...

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