Les turbulences internes en Suisse sur les mesures d’accompagnement n’impressionnent pas l’Union européenne (UE). Bruxelles reconnaît cependant que le boycott des syndicats helvétiques (lire notre édition d’hier) ne facilite pas les négociations sur un accord-cadre.
Il s’agit d’un processus interne à la Suisse, sur lequel l’UE ne peut pas se prononcer, a déclaré Mina Andreeva, porte-parole de la Commission européenne, hier, devant la presse, à Bruxelles. La Commission s’est beaucoup et longuement investie dans les négociations et elle est prête à les poursuivre.
S’en tenir aux règles
La porte-parole n’a en revanche pas voulu s’exprimer sur le rôle des mesures d’accompagnement dans ces négociations. Pour l’UE, il est clair que celui qui veut faire des affaires sur ce marché doit s’en tenir aux règles en vigueur, a-t-elle dit.
Les attentes de la commission restent les mêmes, a ajouté Mina Andreeva. Les règles de l’accord sur la libre circulation des personnes...