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Mélanome: mutations génétiques découvertes par une équipe lémanique

Des chercheurs des Universités de Genève et de Lausanne ainsi que du Chuv et de l'Institut suisse de bioinformatique ont découvert de nouvelles mutations génétiques qui participent au développement du mélanome.

25 déc. 2011, 19:00

Des résultats encourageants pour mieux traiter ce type de cancer de la peau.

Cette étude a montré de nouvelles mutations des gènes MEK1 et MEK2 qui contribuent à la croissance et à la prolifération des cellules, indique aujourd’hui l'Université de Genève. Cette découverte fait l'objet d'une publication dans la revue «Nature Genetics».

Cette recherche en équipe financée par le Centre Ludwig pour la recherche sur le cancer de l'Unil (LICR@UNIL) a duré deux ans. Les scientifiques ont procédé à une analyse génomique du mélanome. Ils ont repéré dans 8% des cas des mutations de deux gènes jusqu'alors inconnues.

«Nous espérons que les résultats de notre étude permettront de traiter plus efficacement les patients souffrant d'un mélanome», relève Donata Rimoldi, chercheuse au LICR@UNIL. «Des médicaments inhibant l'activité des gènes MEK1 et MEK2 sont actuellement à l'étude et de nouveaux composants plus puissants sont en cours de développement», précise-t-elle.

Le mélanome est l'une des formes de cancer de la peau les plus agressives. Il résiste aux traitements de chimiothérapie conventionnels et génère un taux de mortalité élevé.

En Suisse, le mélanome représente environ 5% des nouveaux cancers diagnostiqués. Le développement de nouvelles thérapies contre le mélanome est un sujet de recherche prioritaire de longue date autour de l'Arc lémanique, relève l'Université de Genève.

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